"Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie". Par ce vers resté célèbre, Louise Labé a capturé les tourments de la passion amoureuse. Bouleversant les usages poétiques hérités de Pétrarque, selon lesquels il revenait aux hommes de chanter les attraits de l'être aimé, la poétesse loue les "beaux yeux bruns" de son ami et décrit la souffrance causée par son absence. Quatre siècles plus tôt, Marie de France prenait la plume pour mettre en vers les amours de chevaliers, de reines et parfois d'êtres surnaturels, dans les contrées mystérieuses de Bretagne... Présentés dans une version accessible au lecteur d'aujourd'hui, les textes réunis au sein de ce recueil sont une porte d'entrée dans l'oeuvre de deux femmes de lettres qui ont profondément renouvelé l'expression poétique du sentiment amoureux. Étude des oeuvres - histoire de la langue - questions de grammaire - explications de textes Groupements de textes - vers de femmes amoureuses - aux sources de la lutte pour l'émancipation des femmes Entraînement au bac et écrits d'appropriation.
Notes Biographiques :
Née à Lyon vers 1524, d'une famille de riches cordiers, Louise Labé reçoit une éducation à l'italienne qui fait d'elle le symbole de la nouvelle culture de la Renaissance. Aux confins du platonisme et de la mondanité, elle est, avec Pernette du Guillet, l'amie de Maurice Scève, une des figures légendaires de l'école lyonnaise. Elle meurt à Parcieux, dans les Dombes, en 1566.